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dimanche 30 avril 2017

L'étincelle


La fin de session universitaire, que l'on associe à "examens finaux", est maintenant à nos portes. Du moins si je me fie au nombre d'étudiants qui envahissent les Cafés du centre-ville soir après soir depuis déjà deux bonnes semaines. Moi qui prétendais que les mardis soirs étaient des soirées habituellement plus tranquilles, je dois me rendre à l'évidence, en y mettant les pieds, que je suis complètement dans le champ. D'ailleurs, plutôt inhabituel d'y retrouver trois baristas en service un mardi soir, que je me dis.

Le Micro-ouvert



Quelle n'est pas ma surprise, et surtout ma joie, de constater l'ouverture d'un nouveau Café, le « Micro ouvert » rue principale, en plein centre-ville. Vrai qu'ils sont maintenant plusieurs à se partager la même clientèle, vrai que le centre-ville en sera bientôt saturé, mais j'ose croire que celui-ci propose un nouveau concept, une nouvelle approche, une expérience-client qui se démarque des autres. Déjà l'affiche surplombant la façade est très agréable à l’œil, par sa structure en bois au milieu de laquelle un vieux micro style vintage est mis en évidence au-devant d’un paquet de grains de café débordant d'une poche en jute. Tout ça me parle beaucoup donc je laisse mes pas m’y conduire, espérant y être agréablement surpris.

dimanche 16 avril 2017

Bébelle

                               

Je suis assis dans un Café du centre-ville avec mon nouvel outil de travail, ma nouvelle « bébelle » comme dit ma blonde. J'ai donc traversé la clôture, poser le pied dans l’univers numérique suite à l'acquisition d'un iPad auquel j'ai joint un clavier. Beaucoup plus pratique et malléable qu'un portable, j'en suis cependant encore à l'étape de me familiariser avec « la bête », moi qui écrit toujours mes textes à la main dans un cahier, pour ensuite les retaper à l'ordi.

Argent comptant

                               


Je suis assis dans un Café du centre-ville bondé par un dimanche après-midi d'avril ensoleillé, mais un tantinet frisquet. Seul depuis ce matin, je trouvais la maison vide et beaucoup trop silencieuse à mon goût. Pas que j'étais embarrassé de passer du temps seul chez-moi, mais j'avais comme l'impression que mon petit monde s'était passé le mot en vaquant chacun et chacune à leurs occupations dominicales. Cours de yoga pour l'une, match de hockey pour l'un, études en préparation d'examens pour l'autre. Vous voulez me la jouer comme ça? Parfait. Direction centre-ville alors.

samedi 8 avril 2017

Le pick de guitare

                               

Je m’installe à une table d’un Café du centre-ville, expresso très allongé d’un côté et journal local de l’autre. Mon attention est captée par un article paraissant en une, dans lequel on fait mention d’un mystérieux musicien de rue ayant offert une prestation de quelques chansons des Beatles hier à l’heure de la fermeture des bureaux, au coin de la rue tout juste ici en face.

Tempête

                             

Je suis seul dans un Café du centre-ville en ce mardi soir de tempête hivernale. Seul avec le barista, qui profite de l’accalmie provoquée par l’absence de sa clientèle régulière pour plonger le nez dans ses manuels scolaires, préparation d’examen j’imagine. Donc seul, dans tous les sens du terme.

La vedette

                             

Assis dans un Café bondé du centre-ville en cet après-midi de fin de semaine hivernale, je n’ai pas accès à ma table habituelle donc, je prends place au comptoir sur un tabouret, tout près de la porte d’entrée. J’évite de commander au barista, débordé de travail qu’il est, un très allongé comme à l’habitude, me contentant d’un café filtre.

Superstition

                                  

Ce soir, je constate que ça fait maintenant trois semaines qu’à chaque fois que je me pointe dans le Café du centre-ville situé à l’intersection d’une avenue achalandée et de la rue principale, je m’assois au même endroit, toujours avec la même vue imprenable sur le coin de rue.

Petit mardi soir tranquille

                                   

Petit mardi soir tranquille suite à une grosse journée au bureau. Question d’évacuer le stress accumulé au cours de la journée, je suis attablé dans un Café du centre-ville, avec vue sur le coin de rue et ses feux de circulation, tournant ainsi le dos aux trois seuls autres clients de l’établissement.

Bout de papier

                                 
Assis ce soir dans un Café du centre-ville par un soir de pleine lune polaire, je savoure la chaleur que me procure mon très allongé, tout comme les dix personnes éparses. Dans un Café de cinquante places assises, ce n’est pas l’espace qui manque ce soir donc, comme le veut la convention non-écrite des habitués de l’endroit, chacun choisit une table ou un bout de comptoir de façon à se trouver à une distance raisonnable des autres clients, à ne pas trop empiéter dans leur espace. Pour ma part, je choisis une table tout près de l’entrée des toilettes. Non pas que je prise l’endroit en particulier, mais y ai une vue d’ensemble qui alimentera, du moins je l’espère, ma palette de sujets et de personnages, question de donner un nouvel élan, une nouvelle dose d’inspiration à l’histoire que je suis en train d’écrire.

Dans un Café du centre-ville

                           

Oui, j’aime le café. À l’adolescence, c’était du café instant qui, la majorité du temps, goûtait l’eau de vaisselle. Mais bon, à cet âge, je buvais un peu n’importe quoi, quitte à y ajouter une bonne cuillère à table de sucre, question d’en masquer l’amertume. Et, je dois avouer, boire du café me donnait l’impression d’avoir un coup d’avance devant mes amis et collègues étudiants, d’être un pied devant, au-dessus de la mêlée.