Attablé dans un café du centre-ville, je m’étais permis de tendre l’oreille à la conversation qu’entretenaient mes deux voisins de table aux tempes tout aussi grisonnantes que les miennes. J’y avais porté une attention particulière, surtout lorsque ceux-ci avaient évoqué les détails de leur dernier match au sein de leur ligue de garage, me permettant ainsi de me replonger dans mes propres souvenirs, du temps où moi-même y évoluais, contraint à une retraite forcée, blessure récurrente au dos oblige.
Le centre-ville, son terrain de jeu. Les petits cafés de la rue principale, son quartier général. Le flâneur urbain est toujours à l'affût de l'étincelle, de l'instantané, de l'émotion lui servant de point de départ à l'écriture d'une histoire, prenant tantôt la forme d'une nouvelle, d'une chanson, d'une réflexion, parfois même d'un croquis à main levée. Selon lui, flâner ne veut pas toujours dire perdre son temps...
Note légale
Tous les droits des textes et illustrations contenues dans ce blogue sont la propriété de Martin Deschamps, à moins d'indication contraire.